Axe 1 : Dynamique fonctionnelle des écosystèmes littoraux

L’objectif de cet axe est de caractériser la complexité du fonctionnement des zones littorales par des approches d’écologie fonctionnelle (interactions, réseau trophique, rôles de la biodiversité) en considérant les réponses des différentes échelles du vivant (organismes, communautés, écosystèmes). Ainsi l’équipe s’attachera à identifier et à comprendre les facteurs biotiques et abiotiques qui contraignent la distribution et la diversité des différents compartiments biologiques présents. L’une des actions essentielles consistera à quantifier la productivité de ces écosystèmes et leur impact sur les cycles biogéochimiques à l’échelle locale et globale. Enfin, les interactions entre les différents compartiments seront formalisées et quantifiées dans le cadre d’expérimentations. Une modélisation des réseaux trophiques littoraux permettra ainsi de prédire l’évolution de ces systèmes face à des changements environnementaux.

L’équipe BIOFEEL possède les compétences et la méthodologie pour étudier la majorité des compartiments en domaine pélagique et benthique : des microorganismes (virus, bactéries, archées) aux prédateurs supérieurs (oiseaux et en partie les poissons) en passant par toutes échelles de taille du phyto- et zoo-plancton/benthos. Des travaux viseront à étudier les interactions entre microorganismes (comme procaryotes/microalgues, procaryotes/procaryotes, procaryotes/virus), les liens trophiques de ces microorganismes avec le reste des compartiments trophiques, avec en particulier l’effet des performances physiologiques des poissons et l’impact des oiseaux limicoles sur les flux trophiques et d’exportation dans le réseau trophique. Cette recherche s’effectuera en priorité dans la zone d’étude commune de l’équipe à savoir les Pertuis Charentais, mais sera également étendue à d’autres zones tempérées (Allemagne, Chine…) et des zones tropicales (Costa Rica, Guyane, Caraïbes, Indonésie…). Ces recherches s’appuieront sur les suivis à long terme des systèmes étudiés qui sont primordiaux pour comprendre et prédire leur évolution. C’est pourquoi l’équipe continuera de s’appuyer et de soutenir les observatoires déjà en place tel que SOMLIT, OBIONE, ECOP et l’observatoire des marais de Charente-Maritime.

publie le lundi 18 juin 2018