Guillem Anna

Thèse de doctorat (2023 - 2026)
Ecole doctorale de La Rochelle université EUCLIDE
Formation d’origine :
Master Aménagement touristique mention espaces et sociétés littorales – Université d’Angers (2020)

(2023 - 2026) Construction et déconstruction du « désir de rivage » dans un contexte de changements globaux.

Mots clés : désir de rivage - aménagement littoral - changements globaux - mobilité résidentielle - action publique territoriale
Responsables scientifiques :
-  Didier Vye, MCF, HDR, La Rochelle Université, CNRS - LIENSs UMR 7266
-  Alice Mazeaud, MCF, La Rochelle Université, CNRS - LIENSs UMR 7266

Financement : Contrat doctoral, Université de La Rochelle (CAUE17)



Construction et déconstruction du « désir de rivage » dans un contexte de changements globaux.
En France, le « désir de rivage » (Corbin, 1988) s’est progressivement construit autour de la mise en tourisme des littoraux (Duhamel et Violier 2009), des lifestyle migrations (Benson et O’Reilly 2009) et des politiques d’aménagement du territoire (Mazé et Vye 2020). Cela a conduit à une forte attractivité touristique et résidentielle des zones côtières. Parallèlement, l’exposition croissante des côtes aux risques dans le contexte du dérèglement climatique n’a, pour le moment, que des effets limités sur les marchés fonciers et immobiliers (Cazaux 2022). Cependant, le principe de « relocalisation des activités et des biens » (Cousin 2011), discuté à défaut d’être réellement concrétisé, est devenu une modalité possible de l’action publique nationale et locale dans le cadre de politiques d’adaptation au changement climatique. Dans le champ du tourisme, des stratégies de démarketing territorial émergent ces dernières années afin de réguler la fréquentation d’espaces écologiquement sensibles (ex : île d’Aix, Calanques). Ces évolutions récentes visent de manière plus ou moins explicite à déconstruire le désir de rivage. De plus, la saturation des marchés de l’immobilier en bord de mer engendre des stratégies de repli résidentiel vers l’intérieur des terres (Grandclement 2020) que la crise sanitaire a peut-être amplifié au nom du « désir d’espace » et de la recherche des « lieux à l’endroit » (Latour 2021). Ces inflexions plus ou moins prononcées questionnent le fait d’habiter à proximité de la mer et plus largement le processus de littoralisation des sociétés.


Principales collaborations :
  • Pascale Fransisco - CAUE 17
  • Elodie Rempault - Service Stratégie et coopérations territoriales - Communauté d’agglomération de La Rochelle
  • Camille Bouron - Service Stratégie et coopérations territoriales - Communauté d’agglomération de La Rochelle
  • Bruno Odin – Fondation université La Rochelle

Activités d’enseignement :

  • Enseignante vacataire à l’Université d’Angers :
    - CM Data sciences pour les sciences sociales (Master 1)
    - TD Prise en compte du territoire (Licence 2)
    - TD Offre touristique personnalisée (Licence 3)