Albert Céline

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Thèse de doctorat 2017/2020
Ecole doctorale de l’Université de La Rochelle
Formation d’origine : Master Ecologie, Biodiversité et Evolution, Université Paris-Sud

(2017-2020) Exposition aux polluants des oiseaux marins arctiques : sources et rôle des déplacements migratoires

Mots clés : Ecotoxicologie, Ecologie spatiale, Ecologie arctique, oiseaux marins.

Responsables scientifiques :
- Jérôme Fort, Chargé de Recherche, CNRS, LIENSs UMR 7266
Financement : Allocation du Ministère de l’Education Nationale, de la Recherche et de la Technologie (MENRT)



Exposition aux polluants des oiseaux marins arctiques : sources et rôles des déplacements migratoires.

« Les activités humaines sont responsables de nombreuses pollutions qui contaminent les écosystèmes. Le mercure, sous sa forme méthylée, est l’un de ces polluants. Ses effets négatifs sur les organismes (e.g. reproduction, développement), la persistance dans l’environnement ainsi que les concentrations croissantes à l’échelle globale en font une importante source d’inquiétude environnementale. Transporté par les courants atmosphériques et océaniques, ainsi que par les rivières, il se retrouve loin des zones d’émission industrialisées, et notamment en Arctique. Une fois déposé dans le milieu, il entre dans les chaînes alimentaires, s’amplifie d’un maillon à l’autre et s’accumule dans les tissus des organismes au cours du temps. Les oiseaux marins, en tant que prédateurs supérieurs, sont ainsi parmi les organismes les plus exposés à la contamination de leur environnement par le mercure et sont considérés comme des bioindicateurs de cette contamination en Arctique.
 
Cependant, si les connaissances sur les mécanismes de contamination et d’accumulation du mercure pendant la période de reproduction des oiseaux progressent, la période de non-reproduction, représentant une large partie de leur cycle de vie, reste peu étudiée.
Dans ce contexte, mon projet de thèse a pour objectifs d’améliorer les connaissances sur la contamination par le mercure des oiseaux marins arctiques durant leur période de non-reproduction, et notamment d’en comprendre l’origine. Pour cela, je vais dans un premier temps étudier les variations saisonnières de la contamination et l’importance de la période de non reproduction, pour ensuite étudier les variations spatiales de ces contaminations. »
Guillemot de Troïl (Uria aalge) et Macareux moine (Fratercula arctica)

Activités d’enseignement :

  • Monitorat à l’Université de La Rochelle au sein du département de Biologie