Gacha Philippe
- Équipe de rattachement : ESTRAN
- philippe.gacha*at*etudiant.univ-lr.fr
Thèse de doctorat (2017-2020)
Ecole doctorale de l’Université de La Rochelle
Formation d’origine :
Master Recherche : Relations internationales et histoire du monde Atlantique
(2017-2020) L’Entreprise coloniale en Côte d’Ivoire : Des pionniers rochelais à l’indépendance (1861-1960)
Responsables scientifiques :
- Bruno Marnot, Professeur, Université de La Rochelle, LIENSs UMR 7266
L’Entreprise coloniale en Côte d’Ivoire : Des pionniers rochelais à l’indépendance (1861-1960)
L’étude de l’entreprise coloniale en Côte d’Ivoire s’inscrit dans le champ de l’histoire économique et ultramarine de la France du XIXe et XXe siècle.
La présence française dans les rivages du golfe de Guinée et la colonisation de la Côte d’Ivoire commence en 1861 avec les hommes partis du havre rochelais. Devenue officiellement une colonie française par le décret du 10 mars 1893, la Côte d’Ivoire sera déclarée no man’s land désormais propriété de la métropole. Bien dotée par la nature d’un accès maritime, la côte d’Ivoire constituera une voie d’accès naturelle aux possessions françaises de la Haute-Volta et du Soudan français. L’exploitation de la colonie de Côte mobilise de nombreux acteurs politique et milieux d’affaires d’issus de diverses branches d’activités : armements, maisons de négoce, banques etc. Les investissements mobilisés dans la mise en valeur de cette colonie font d’elle la plus prospère de l’Afrique francophone dotée du plus grand port qui contribue à son développement rapide durant la dernière décennie de la colonisation.
Cependant, à la veille de l’indépendance de la colonie de Côte d’Ivoire, la France s’est employée à maintenir ses liens avec un système de relation à la fois complexe et sans équivalent en Afrique qui lui assure une influence considérable grâce à une nouvelle politique de coopération à travers des accords économiques, commerciaux, monétaires, de défense et d’assistance par le biais de la zone franc avec un effet financier qui lui assure une présence sur le terrain.
La présence française dans les rivages du golfe de Guinée et la colonisation de la Côte d’Ivoire commence en 1861 avec les hommes partis du havre rochelais. Devenue officiellement une colonie française par le décret du 10 mars 1893, la Côte d’Ivoire sera déclarée no man’s land désormais propriété de la métropole. Bien dotée par la nature d’un accès maritime, la côte d’Ivoire constituera une voie d’accès naturelle aux possessions françaises de la Haute-Volta et du Soudan français. L’exploitation de la colonie de Côte mobilise de nombreux acteurs politique et milieux d’affaires d’issus de diverses branches d’activités : armements, maisons de négoce, banques etc. Les investissements mobilisés dans la mise en valeur de cette colonie font d’elle la plus prospère de l’Afrique francophone dotée du plus grand port qui contribue à son développement rapide durant la dernière décennie de la colonisation.
Cependant, à la veille de l’indépendance de la colonie de Côte d’Ivoire, la France s’est employée à maintenir ses liens avec un système de relation à la fois complexe et sans équivalent en Afrique qui lui assure une influence considérable grâce à une nouvelle politique de coopération à travers des accords économiques, commerciaux, monétaires, de défense et d’assistance par le biais de la zone franc avec un effet financier qui lui assure une présence sur le terrain.
