Mariet Vincent

Thèse de doctorat (2017-2021)
Ecole doctorale de l’Université de La Rochelle
Formation d’origine :
Master Relations Internationales et Histoire du Monde Atlantique (2015-2017)

(2017-2021) De l’Atlantique aux mers de Chine : Rochefort, port impérial au XIXe siècle (1793-1913).

Mots clés : histoire, international, maritime, militaire, Atlantique, Chine
Responsables scientifiques :
-  Bruno Marnot, Enseignant-chercheur, Professeur 1re classe , Université de La Rochelle, LIENSs UMR 7266
-  Jean-François Klein, Professeur des Universités en Histoire contemporaine, Université le Havre-Normandie, UFR LSH, UMR 6266 du CNRS IDEES-Le Havre
Financement : Contrat doctoral Université de La Rochelle (2017-2020)



De l’Atlantique aux mers de Chine : Rochefort, port impérial au XIXe siècle (1793-1913)
Au XIXe siècle, Rochefort-sur-Mer n’est définitivement plus « l’arsenal modèle de Louis XIV ». Cette thèse s’attache ainsi, sous un angle principalement maritime et militaire, à remettre en exergue les nombreuses relations de Rochefort avec les colonies et les possessions françaises, de la Révolution à la Première Guerre mondiale. En effet, véritable « porte des colonies » atlantique au XVIIIe siècle, la cité de Colbert se positionne, tout au long du XIXe siècle, dans un contexte international de Pax Britannica, au sein même de l’expansion de l’empire ultramarin français. Les familles ne s’insèrent alors plus seulement dans un « système atlantique » mais entre bien dans un processus de « colonialisme transimpérial », du golfe de Gascogne aux mers de Chine, de l’Atlantique au Pacifique ; du Rochefort colonial hérité du siècle des Lumières au Rochefort impérial de l’ère républicaine. Ainsi, de la fin de l’Ancien Régime à la Grande Guerre, quelle est sa singularité ? Comment expliquer le maintien de Rochefort en tant que port de guerre ? Quels ont été ses atouts pour justifier de l’utilité et de l’importance de sa situation sur le littoral atlantique et pour quel rôles ? Selon quelles modalités la ville-arsenal dans son ensemble s’est-elle adaptée et pourquoi a-t-elle pu poursuivre ses activités sur 120 années supplémentaires, jusqu’au milieu de la IIIe République ?
Antoine-Léon Morel-Fatio - ’’Vue du port de Rochefort’’, huile sur toile, 1865

Publications :

  • « Des rives du Huangpu à celles de la Charente : fumeries et pratique coloniale de l’opium, fin du XIXe–début du XXe siècle », dans Outre-mers. Revue d’histoire [à paraître en 2020].
  • « Du golfe de Gascogne aux mers de Chine : Rochefort-sur-Mer, port atlantique de la Coloniale au XIXe siècle (1793-1913) », dans Revue d’histoire maritime - Actes des Journées du GIS Histoire & Sciences de la Mer des 27-28-29 novembre 2019, « Gouvernance de la haute mer, souveraineté & conflictualité », [à paraître en 2020].
  • « Des manufactures françaises aux colonies de l’empire : les circulations d’armement individuel à partir du port de Rochefort à la fin du long XIXe siècle (1883-1913) », dans Revue historique des armées - Actes du Colloque « MANU2019 », [à paraître en 2020.]
  • « Le cognac, un produit-symbole des mutations des sociétés de l’Atlantique aux mers de Chine (XIXe-XXe siècles) », dans MARIET, Vincent, CHANDRA, Muthia, TAUFANI, Letyzia et alii (dirs.), Sociétés en mutation. Culture(s) en mouvement dans les espaces littoraux et urbains, Cambridge, Cambridge Scholars Publishing, [à paraître en 2020].