Sama Assè-Wassa Mélaine
- Équipe de rattachement : AGÎLE
- Statut : Doctorant
- asama*at*etudiant.univ-lr.fr
Thèse de doctorat (2020-2023)
Ecole doctorale de l’Université de La Rochelle
Formation d’origine :
Master 2 en Droit Public (Administration, Territoires et Environnement), Université de Toulon, 2018-2019
Master Recherche Droit et Politique de l’Environnement, Université de Lomé, 2014-2017
Licence en Droit International, Université de Kara, 2010-2014
(2020-2023) Les engagements volontaires en droit international de l’environnement.
Mots clés : droit de l’environnement, droit international, engagements volontaires, changements climatiques.
Responsables scientifiques :
Agnès MICHELOT, Maître de Conférences HDR en droit public, Université de La Rochelle, LIENSs UMR 7266
Adama KPODAR, Professeur titulaire en droit public, Centre de Droit Public (CDP), Université de Lomé
Financement : Bourse d’excellence EIFFEL
Les engagements volontaires en droit international de l’environnement.
S’ils présentent bien des avantages pour la gouvernance mondiale environnementale tel que cela a été observé dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat (par exemple), ils suscitent davantage d’incertitudes et d’interrogations auxquelles très peu de réponses ont jusque-là été proposées par la doctrine. Cette thèse se propose d’apporter quelques éléments de réponse à ces interrogations.
L’une des premières interrogations se rapporte à l’identification et à la définition d’un engagement volontaire. En d’autres termes, comment reconnaitre un engagement volontaire ? Comment le distinguer des autres comportements et initiatives étatiques dans la sphère internationale ? Cela suppose une proposition de définition précise à partir d’un faisceau de critères d’identification. Ensuite, les engagements volontaires renvoient à un pan de la théorie du droit international : les actes et engagements unilatéraux. Il s’agira à ce niveau de déterminer si les engagements volontaires appartiennent à cette catégorie ou s’ils constituent une catégorie nouvelle à part entière du droit international de l’environnement. Par ailleurs, plusieurs doutes entourent la juridicité des engagements volontaires. Ce qui rend leur caractère contraignant contestable voire incertain. En partant de ces éléments, et au regard de la théorie et de la pratique du droit international, notre travail consistera à lever ce voile brumeux en démontrant si les engagements volontaires constituent ou non une source d’obligations juridiques à la charge de leurs auteurs. Dans cette logique, nous aborderons la difficile question de la responsabilité des auteurs en cas de non-respect de leurs engagements volontaires. Enfin, à travers une approche prospective, il nous reviendra de nous intéresser au rôle que pourrait jouer les engagements volontaires dans la protection de l’environnement, en particulier leur contribution au développement de la justice climatique. »