Serrurier-Arabadjieva Margot

Thèse de doctorat (2024-2027)
Formation d’origine : Erasmus Mundus Joint Master Degree in Tropical Ecosystems and Biodiversity – TROPIMUNDO (2022-2024)

(2024-2027) Impact du changement climatique sur l’exposition aux polluants chez les oiseaux marins

Mots clés : oiseaux marins, polluants, mercure, isotopes stables, géolocalisation, changement climatique

Responsables scientifiques :

  • Paco Bustamante, La Rochelle Université, LIENSs UMR 7266
  • John Arnould, Deakin University, School of Life & Environmental Sciences


Impact du changement climatique sur l’exposition aux polluants chez les oiseaux marins
Depuis la révolution industrielle, les activités humaines ont intensifié la contamination des océans par des polluants, tels que le mercure et les composés organiques, affectant les écosystèmes marins jusqu’aux zones les plus reculées. Le réchauffement climatique amplifie ces perturbations, modifiant la structure des réseaux trophiques et le transfert des contaminants. Ces changements affectent particulièrement les oiseaux marins, considérés comme des bioindicateurs des changements globaux. La région du détroit de Bass en Australie accueille la plus grande diversité et abondance d’oiseaux marins du continent : ces oiseaux, situés au sommet des chaînes alimentaires, sont exposés à des niveaux élevés de pollution part des processus de transferts trophiques et de bioaccumulation. Cette région est particulièrement sensible aux changements climatiques, située entre des eaux subtropicales et des eaux tempérées influencées par l’océan Antarctique : elle est donc un laboratoire unique pour observer les impacts du réchauffement climatique sur la dynamique des polluants au sein des écosystèmes marins et ses effets sur les prédateurs tels que les oiseaux marins.

Ce projet vise donc à étudier l’exposition des oiseaux marins aux polluants, en lien avec le réchauffement climatique. Elle vise à : (1) analyser les niveaux de pollution de la communauté d’oiseaux marins dans la région du détroit de Bass, (2) identifier les facteurs influençant la bioaccumulation (espèce, sexe, âge, écologie trophique…), par l’utilisation croisée d’isotopes stables et géolocalisateurs.