ECOP : Évolution des CÔtes et des Pratiques est constitué de deux structures :
l’Observatoire des pratiques de tourisme et de loisir (resp. L. Vacher) et
Évolution des côtes (resp. E. Chaumillon)
OBSERVATOIRE DES PRATIQUES DE TOURISME ET DE LOISIR
Participants : D. Amiaud, L. Beretti, C. Blondy, V. Duvat-Magnan, L. Marrou, C. Parrain, F. Pouget, L. Vacher, D. Vye
Créé en 2007, l’Observatoire des Pratiques de Tourisme et de Loisir vise à produire des connaissances sur les pratiques littorales et maritimes dans une perspective d’aide à la décision. Ses activités portent sur deux espaces concernés par la mise en place de Parcs Naturels Marins, l’archipel des Pertuis (îles de Ré et d’Oléron) sur la façade atlantique française et le Département d’Outre-Mer de Mayotte. Les objectifs visés sont, d’une part, de caractériser, comprendre et mieux définir les pratiques et leurs évolutions (objectif de recherche fondamentale), et d’autre part, d’apporter des éléments d’aide à la décision aux responsables des collectivités territoriales sur diverses problématiques relatives à la protection de l’environnement, au développement urbain, à l’aménagement du territoire et à la gestion du littoral. Les données produites sont mises à la disposition des acteurs du littoral. Elles visent à alimenter les services SIG des collectivités territoriales partenaires (communauté d’agglomération de la Rochelle, communautés de communes des îles de Ré et d’Oléron, Pays Marennes Oléron...).
Le travail de l’Observatoire permet de participer à la réalisation de diagnostics territoriaux à une période très stratégique :
• À Ré : révision en cours du SCOT ;
• À Oléron : entrée dans la phase opérationnelle de la politique de Gestion Intégrée des Zones Côtières avec l’opération Oléron Qualité Littoral (Plan Plage) ;
• À l’échelle de la CDA : finalisation du SCOT ;
• À l’échelle de la région et à plus long terme : mise en place de la mission d’étude du Parc Naturel Marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis en avril 2009.
Les thématiques qui sont développées dans l’Observatoire concernent l’étalement urbain, les mobilités et résidentialités, les pratiques de tourisme et de loisir, la qualité des plages, les territorialités terrestres et maritimes.
Cette approche concerne les logiques de défense des côtes (solutions techniques mises en œuvre à l’échelle communale ; analyse de leur évolution ; comparaison des stratégies de communes voisines ; relation entre ampleur du recul et enjeux d’une part, et intervention publique d’autre part). Elle permettra d’évaluer la cohérence et les progrès des politiques de gestion du risque.
(resp. : Eric Chaumillon – collaboration avec le Conseil Général 17)
Prédictions de la hauteur significative de la houle en mètres représentée toutes les 3 heures (courbe bleue) et moyennée par mois (courbe rouge) entre Janvier 1998 et Avril 2008 au large de l’île d’Oléron (2.5°W ,46°N) par la modèle Wave Watch 3 (Tolman, 1991). Outre les variations saisonnières évidentes, ce graphe montre les fortes variations inter annuelles dans le climat de houle des côtes charentaises.
Profils topographiques perpendiculaires à la plage obtenus à Ile d’Oléron (Saint-Trojan, grande plage) entre Septembre 1999 et septembre 2007. Ces profils illustrent une érosion qui varie de 5 à 24 m/an en moyenne.
HISTOLITTO est une base de données géohistoriques qui met en évidence l’évolution du trait de côte et de l’occupation du sol à travers le temps. Elle est actuellement riche de plus de 800 cartes et plans répartis sur 5 siècles d’histoire (100 étant déjà géoréférencés), de données archéologiques (base de données PATRIARCHE), de données altimétriques (MN BD TOPO acquis, nouveaux MNT radar à 5 m de pas - NEXTMAP - en test, données LIDAR à 1 m de pas). Elle intègre également des données de référence, comme celles issues de l’IGN (BD TOPO, Scan 25), du BRGM (cartes) et du SHOM (bathymétrie)...
Suite au travail de collecte de données démarré en 2008, l’année 2009 a permis :
(1) D’intégrer dans la base des données complémentaires ;
(2) D’organiser et de structurer les données en vue de permettre la production d’analyses ;
(3) À organiser des réunions de présentation de cette base de données à ses utilisateurs et à ses contributeurs potentiels.
En 2010, un outil permettant de mettre ces données à la disposition des chercheurs sera mis en place.