Sortie du livre "des catastrophes... « naturelles » ?
Mercredi 12 mars 2014
Professeur de géographie à l’Université de la Rochelle (UMR LIENSs, CNRS), Virginie DUVAT est membre du GIEC et spécialiste des milieux tropicaux. Elle étudie la formation et l’évolution des îles et des côtes, leur vulnérabilité face aux risques naturels et les impacts des aménagements.
Chercheur à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Sciences Po, Paris), Alexandre MAGNAN est spécialiste des questions de vulnérabilité et d’adaptation au changement climatique.
Xynthia, Katrina, Fukushima, Gorky...
Penser que les catastrophes naturelles sont la conséquence des colères de la nature et que nous n’y pouvons rien, c’est tout simplement se voiler la face. Tempêtes, tremblements de terre et autres tsunamis ont certes une origine naturelle, mais les dégâts considérables qu’ils provoquent sont à mettre au crédit des sociétés humaines... Ce sont elles qui fabriquent des catastrophes, pour le coup plus si « -naturelles- » que ça...
De La Nouvelle-Orléans au Japon en passant par la Charente-Maritime ou les Maldives, les auteurs font apparaître les engrenages qui ont mené à la catastrophe. Des informations surprenantes dont certaines font rire jaune — quand elles ne font pas froid dans le dos.
Comprendre les catastrophes d’aujourd’hui, c’est se poser la question de comment éviter celles de demain, dans un contexte de changement climatique qui devrait voir la multiplication de ces événements extrêmes. L’enjeu est de taille et les choix à opérer engagent la société tout entière, et pas seulement les acteurs politiques...