Axes de Recherche
Axe 1 : Capacité d’adaptation aux risques littoraux.
L’attractivité des espaces littoraux les expose fortement aux impacts du changement climatique, et plus particulièrement aux risques littoraux et écologiques. Mais, ces territoires possèdent aussi des capacités d’adaptation soutenues par des ressources importantes.
L’objectif est de mieux comprendre les trajectoires d’adaptation/maladaptation au changement climatique et la plus ou moins grande résilience des territoires et des sociétés, et de proposer des solutions renouvelées pour accompagner les acteurs de ces transitions (jeux sérieux, observatoires, etc.).
Axe 2 : Évolution des pratiques et gouvernance des territoires litto-maritimes face aux défis socioenvironnementaux
Observer et comprendre les continuités et/ou les ruptures dans l’évolution des pratiques et des représentations des espaces littoraux et maritimes
(pratiques de tourisme et de loisirs, choix résidentiels, pêche…), et d’autre part d’étudier la
gouvernance territoriale des enjeux environnementaux (biodiversité, changement
climatique). Interroger ces évolutions permet d’analyser les effets des changements socioenvironnementaux
(changement climatique, transition écologique, tournant numérique,
crise sanitaire) sur les pratiques et les représentations, les jeux d’échelles et les effets
paradoxaux des politiques environnementales, et d’éclairer ainsi la capacité des acteurs à
s’adapter, donc les conditions d’une meilleure soutenabilité.
Axe 3 : Justice environnementale
Il est désormais admis que la justice des pratiques et des politiques environnementales
conditionne leur soutenabilité. L’enjeu de la justice environnementale concerne l’ensemble
des secteurs et niveaux de la transformation vers la soutenabilité, et donc les objets étudiés
par l’équipe. La justice environnementale est appréhendée dans son volet substantiel
(inégalités environnementales, justice sociale des politiques de transition écologique,
solidarité écologique dans la protection et l’exploitation des ressources marines mondiales,
etc.) et dans son volet procédural (égale participation des acteurs aux décisions ayant un
impact sur l’environnement).